Auto-entrepreneur et retraite : ce qu’il faut savoir
Lointaine pour certains, proche pour d’autres, la retraite des auto-entrepreneurs (ou micro-entrepreneurs) est sujette à bon nombre de questionnements. Comment cotise-t-on à la retraite quand on est indépendant ? Comment la Cipav ou l’Assurance retraite calculent votre future pension d’auto-entrepreneur ? Quelles différences entre retraite de base, complémentaire et supplémentaire ? Voici un guide complet pour vous aider à estimer vos revenus de retraité et bien préparer votre avenir.
Comment fonctionne la retraite en auto-entreprise ?
Information importante
Le 10 janvier 2023, le gouvernement a annoncé les mesures de la réforme de la retraite pour les auto-entrepreneurs. Report de l'âge légal de départ, augmentation de la retraite minimum... Retrouvez notre décryptage complet de la réforme des retraites pour les auto-entrepreneurs en 2023.
Le paiement des cotisations retraite
Dans le cadre du régime micro-social, vous réglez l'ensemble de vos charges sociales à l'Urssaf lors de déclaration mensuelle ou trimestrielle de chiffre d'affaires.
Vous vous acquittez de plusieurs cotisations : assurance vieillesse, maladie, invalidité, formation, etc. C’est ce qu’on appelle le forfait social.
L’Urssaf se charge ensuite de redistribuer cet argent aux différents organismes dont vous dépendez. Une partie ira notamment vers votre caisse de retraite (Cipav ou Assurance retraite du régime général selon votre situation). Ces cotisations serviront à financer votre retraite de base et votre pension de retraite complémentaire. En tant qu’auto-entrepreneur, et comme tous les salariés, vous cotisez donc à la fois pour votre retraite de base et votre retraite complémentaire.
Attention, le montant de vos cotisations varie en fonction de votre chiffre d’affaires. Si vous déclarez un CA nul, vous ne cotisez donc pas pour votre retraite.
Vous êtes retraité et souhaitez poursuivre ou démarrer votre activité d’auto-entrepreneur ? Vous pouvez cumuler retraite et auto-entreprise.
Le saviez-vous ?
Des plateformes spécialisées ont vu le jour pour cumuler emploi et retraite : Seniors à votre service met en relation des particuliers employeurs et des candidats seniors (dès 45 ans).
L’âge de départ à la retraite
Comme pour les salariés, vous devrez attendre 64 ans si vous êtes né à partir du 1er janvier 1968 pour « liquider » votre retraite, c’est-à-dire faire valoir vos droits pour toucher votre indemnité retraite. Si vous êtes né entre le 1er septembre 1961 et le 31 décembre 1967, avec la réforme des retraites 2023, l'âge de départ à la retraite augmente progressivement de 62 ans à 64 ans à raison de 3 mois par année de naissance.
En effet, pour percevoir une pension complète (dite « retraite à taux plein » ou « à 50 % »), vous devrez avoir validé un nombre de trimestres suffisant, déterminé en fonction de votre année de naissance.
Dans le cas contraire, votre pension subira une décote : son montant sera diminué si vous n’avez pas atteint le nombre de trimestres requis.
Année de naissance | Nombre de trimestres nécessaires pour valider le taux plein |
1955 - 1957 | 166 |
1958 - 1960 | 167 |
1961 - 1963 | 168 |
1964 - 1966 | 169 |
1967 - 1969 | 170 |
1970 – 1972 | 171 |
À partir de 1973 | 172 |
À partir de 67 ans, la condition de la validation des trimestres disparaît. Vous pourrez alors bénéficier d’une retraite complète (à taux plein), même si vous n’avez pas atteint le nombre théorique de trimestres requis. Par ailleurs, vous pouvez bénéficier, si vous continuez à travailler, d'une augmentation de votre durée d'assurance auprès de l'Assurance retraite égale à 2,5 % pour chaque trimestre accompli.
Information importante
En application de la réforme des retraites, l'âge légal de départ sera reporté de 3 mois par an à partir de septembre 2023. Il atteindra 64 ans d'ici 2030.
Comment valider des trimestres ?
Comme les salariés, un auto-entrepreneur peut valider jusqu’à 4 trimestres par an, sachant que le montant de votre retraite est calculé sur vos 25 meilleures années de revenus.
Mais attention, la validation d’un trimestre n’est pas automatique. Avoir travaillé ne suffit pas. Vous devrez avoir déclaré un minimum de chiffre d’affaires.
Concrètement, votre caisse de retraite vérifie que votre chiffre d'affaires annuel est suffisant pour valider un, deux, trois ou quatre trimestres. Le seuil minimum dépendra de votre activité.
Attention, l'assurance retraite n'ayant pas communiqué ses chiffres, ces données sont le fruit d'une estimation réalisée à partir de nos propres calculs. Notez que ces montants correspondent à votre CA encaissé (avant abattement).
Valider ses trimestres de retraite 2024 au régime général
Caisse de retraite | Activité | Chiffre d'affaires annuel minimum (avant abattement) pour valider : | |||
1 trimestre | 2 trimestres | 3 trimestres | 4 trimestres | ||
| Vente/Hôtellerie/restaurant BIC | 5 837 € | 11 673 € | 17 509€ | 23 345 € |
Prestations de service BIC | 3 387 € | 6 773 € | 10 159 € | 13 545 € | |
Prestations de services et professions libérales non réglementées BNC* | 2 563€ | 6 773 € | 7 688€ | 10 250 € | |
Cipav (2023) | Professions libérales BNC* |
2 280 € | 4 560 € | 6 840 € | 9 120 € |
*Les activités libérales peuvent dépendre du régime général ou de la Cipav. On vous explique ça dans la partie suivante !
Pourquoi parler d'abattement ? Tout simplement parce qu'en réalité, l’administration tiendra compte, non pas de votre CA encaissé, mais de votre revenu annuel pour valider vos trimestres.
Revenu annuel = chiffre d'affaires encaissé - abattement forfaitaire
Le pourcentage de cette déduction dépend de la nature de votre activité :
- Activités commerciales : 71 %
- Prestations de service commerciale et artisanale : 50 %
- Activités libérales : 34 %
C’est cette somme qui sera également prise en compte pour calculer votre pension de retraite.
Valider ses trimestres de retraite 2024 à la Cipav
Pour valider... | Montant du revenu à réaliser (CA moins abattement) |
1 trimestre | 2 571 € |
2 trimestres | 5 142 € |
3 trimestres | 7 713 € |
4 trimestres | 10 284 € |
Bon à savoir
Même si vous êtes salarié et auto-entrepreneur, vous ne pouvez pas valider plus de 4 trimestres par an.
Il vous manque des trimestres et vous aimeriez prendre votre retraite avant 67 ans et si possible à taux plein ? La bonne nouvelle, c’est que comme les salariés, vous pouvez racheter des trimestres de retraite. Pour savoir comment faire, adressez-vous directement à la caisse dont vous dépendez. Une étude précise de votre dossier et une simulation seront en effet nécessaires pour évaluer les conditions et la pertinence de ce rachat.
Des interrogations sur vos trimestres de retraite ? Avec Mon Pack Succès, nos experts répondent à toutes vos questions et vous accompagnent dans votre quotidien de micro-entrepreneur. Vous avez accès à une assistance illimitée et à un logiciel de facturation 100 % dédié aux auto-entrepreneurs.
Quelles caisses de retraite pour les auto-entrepreneurs ?
Les auto-entrepreneurs ne sont pas tous affiliés au même organisme de retraite : vous êtes rattaché soit à l’Assurance retraite du régime général, soit à la Cipav.
Connaître votre organisme de rattachement est essentiel car cela aura un impact sur le calcul de votre future pension de retraite.
Notez également que votre retraite de base et votre retraite complémentaire relèvent d’une seule et unique caisse (contrairement aux salariés et aux fonctionnaires). C’est le cumul de ces 2 pensions qui constituera votre retraite d’auto-entrepreneur.
Information importante
Après la création de votre micro-entreprise et la réception de votre SIRET, vous avez probablement reçu de multiples courriers, dont certains proviennent de caisses de retraite complémentaire rattachées à l’Agirc-Arrco (Réunica, AG2R, Humanis, Malakoff Mederic, etc.). N’en tenez pas compte car ces documents concernent uniquement les entreprises qui embauchent des salariés. Votre affiliation à votre organisme de retraite de base et complémentaire est automatique.
Votre caisse de rattachement est déterminée en fonction de votre activité et de sa date de création.
1 - Vous êtes commerçant ou artisan
Vous dépendez de l’Assurance retraite du régime général, et ce, quelle que soit la date à laquelle vous avez créé votre activité. Votre dossier sera géré par la CARSAT ou la CNAV selon la ville où vous habitez.
2 - Vous exercez une activité libérale
Les choses sont ici plus subtiles !
Vous êtes rattaché à la Caisse interprofessionnelle de prévoyance et d’assurance vieillesse (Cipav) pour votre assurance retraite si vous exercez l’une des professions suivantes :
- architecte, architecte d’intérieur, économiste de la construction, maître d’œuvre, géomètre-expert, ingénieur-conseil
- moniteur de ski, guide de haute montagne, accompagnateur de moyenne montagne
- ostéopathe, psychologue, psychothérapeute, ergothérapeute, diététicien, chiropracteur
- artiste non affilié à la Maison des artistes ou à l’Agessa
- expert devant les tribunaux
- expert en automobile
- guide-conférencier
- Vous avez créé votre activité libérale après le 1er janvier 2018 : vous êtes affilié à l’Assurance retraite du régime général (comme les artisans et les commerçants, même si votre niveau de cotisation peut être différent).
- Vous avez créé votre activité libérale avant le 1er janvier 2018 : vous êtes rattaché à la Cipav pour votre retraite. Toutefois, vous disposez d’un droit d’option pour demander votre rattachement au régime général. Vous avez jusqu’au 31 décembre 2023 pour faire votre demande.
Pour en savoir plus sur ce droit d’option et être guidé dans votre choix, n’hésitez pas à consulter notre article sur la Cipav.
Vous êtes affilié à l’Assurance retraite du régime général (artisan, commerçant et libéral hors CIPAV)
Comment est calculée votre retraite de base ?
Puisque vous dépendez du régime général, votre retraite sera calculée comme celle des salariés.
Comme nous vous le disions, n’oubliez pas que votre organisme de retraite va appliquer un abattement forfaitaire sur le chiffre d’affaires que vous avez déclaré à l’URSSAF afin d’obtenir ce que l’on appelle votre revenu.
La retraite de base du régime général Artisan, commerçant et libéral (hors CIPAV)
Revenu annuel moyen × Taux × (nombre de trimestres validés / durée de référence)
Revenu annuel moyen : moyenne des 25 meilleures années de cotisations
Taux : il sera de 50 % (taux plein) si vous avez validé assez de trimestres ou si vous prenez votre retraite à 67 ans. S’il vous manque des trimestres, ce taux sera minoré.
Nombre de trimestres d’assurance validés : les trimestres cotisés + les trimestres assimilés (service militaire, maladie, maternité, invalidité, chômage) + la majoration de durée d'assurance pour enfants (MDAE) qui peut vous permettre d’acquérir des trimestres supplémentaires au titre d’une maternité mais aussi de l’éducation ou de l’adoption d’un enfant.
Durée de référence : nombre de trimestres que devez valider pour avoir une retraite à taux plein (voir notre premier tableau).
Le résultat donne le montant annuel (et non pas mensuel) de votre pension de retraite de base.
Si vous avez validé tous vos trimestres, la formule devient tout simplement :
Revenu annuel moyen x 50 %
En clair, le montant de votre retraite de base correspond à la moitié de votre revenu moyen (qui est basé sur vos 25 meilleures années).
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Attention, le montant de la retraite de base versée par le régime général ne peut pas dépasser 50 % du plafond de la sécurité sociale (plafond en application durant l'année du départ à la retraite, c'est-à-dire 3 864 € en 2024).
Ainsi, si vous prenez votre retraite en 2024, vous ne pourrez pas toucher plus de 1 932 € par mois avec votre retraite de base (sauf cas particulier ouvrant droit à une majoration de retraite).
Comment est calculée votre retraite complémentaire ?
La retraite complémentaire des indépendants (RCI) est une pension qui vient s’additionner à votre retraite de base. Elle est calculée selon un système par points : plus vous cotisez, plus vous cumulez de points.
Attention, vous toucherez une retraite complémentaire complète seulement si vous avez obtenu votre retraite de base à taux plein (sans décote). Dans le cas contraire, votre retraite complémentaire sera réduite, tout comme votre retraite de base.
La retraite complémentaire du régime général
Nombre de points acquis tout au long de votre carrière x Valeur du point au moment de votre départ en retraite
Nombre de points acquis : les cotisations sociales pour la retraite que vous versez sont converties en points chaque année. La valeur d’achat du point est revalorisée tous les ans (1 point acquis tous les 19,6321€ en 2024).
Valeur du point : elle permet de convertir les points acquis en euros. Au moment de votre départ à la retraite, le nombre de points que vous avez cumulés tout au long de votre carrière est multiplié par la valeur de service du point. Cette valeur évolue elle aussi chaque année (1 point acquis vous donne 1,415 € en 2024). Le résultat obtenu donne le montant annuel, et non mensuel, de votre pension de retraite complémentaire.
❗ Valeur d’achat et valeur de service du point sont donc 2 choses différentes.
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Le cas particulier des professions libérales
Vous avez créé une activité libérale non réglementée (PLNR) après le 1er janvier 2018 et êtes rattaché à l’Assurance retraite du régime général ?
Si votre forfait global de cotisations est connu (22 % pour les activités non réglementées ou 22,2 % pour les activités réglementées à la CIPAV en 2023), la répartition de vos cotisations et donc la part allouée à la retraite de base et à la retraite complémentaire ne l'est pas.
Début 2021, la FNAE a relayé un projet de décret, dont l’objectif est justement de préciser la répartition des cotisations des PLNR. Suite à cette annonce, la Fédération des Auto-Entrepreneurs a laissé entendre que ces professionnels n’auraient à ce jour pas cotisé pour leur retraite complémentaire. Ce décret, s’il était publié, pourrait donc impacter à la hausse les cotisations relatives à la retraite complémentaire pour cette catégorie d'indépendants.
Vous êtes affilié à la CIPAV
Si votre activité d’auto-entrepreneur relève de la CIPAV, votre retraite de base et votre retraite complémentaire sont toutes les 2 calculées selon un système par points.
Vous cumulez des points tout au long de votre carrière. Plus vous cotisez, plus vous en avez. Ceux-ci sont ensuite convertis en euros au moment de votre départ à la retraite.
La retraite des affiliés CIPAV
Comment sont utilisées mes cotisations ? Je verse 22 % (ou 22,2 %) de cotisations sociales à l’URSSAF lorsque je déclare mon CA. ⬇️ 50 % de ces cotisations sont redistribués à la CIPAV pour financer ma retraite ou plus exactement... 30 % pour ma retraite de base + 20 % pour ma retraite complémentaire Comment est calculée ma retraite ? Le calcul est le même pour la retraite de base et la retraite complémentaire : Nombre de points acquis tout au long de votre carrière x Valeur du point au moment de votre départ en retraite De qui parle-t-on ? Nombre de points acquis : les cotisations que vous versez sont converties en points chaque année.
Valeur du point : les points que vous avez cumulés sont multipliés par la valeur du point, l’année de votre départ à la retraite. Cette valeur est revalorisée chaque année. En 2023, elle s’élève à 0,6075 € pour la retraite de base et à 2,77 € pour la retraite complémentaire .
Le résultat donne le montant annuel de votre retraite de base / complémentaire.
❗ L’assiette de cotisations (c’est-à-dire la base de calcul) et le taux de conversion (en points et en euros) ne sont pas les mêmes pour la retraite de base et la retraite complémentaire. |
Faites des simulations pour calculer votre retraite
Vous avez compris tous ces calculs mais vous éprouvez encore quelques difficultés pour évaluer le montant de votre future pension de retraite ? C’est normal !
La valeur du point évolue tous les ans et votre carrière n’a sûrement pas été linéaire : périodes d’inactivité, de formation ou encore de salariat, il est fort probable que vous ayez cotisé au sein de plusieurs caisses.
Si vous souhaitez obtenir une information personnalisée, nous vous conseillons de créer vos espaces personnels sur :
- Le site de l’Assurance retraite du régime général
- Le site de la CIPAV (si vous y êtes / avez été affilié)
- Le site officiel Info Retraite.
Une fois vos comptes activés, vous pourrez effectuer plusieurs démarches :
- Demander votre relevé de carrière tous régimes et / ou votre relevé de situation annuelle (RIS) : grâce à ces documents, vous aurez une vision globale des droits que vous avez acquis auprès de tous les organismes de retraite dont vous avez pu dépendre. Vous pourrez également vérifier que l'ensemble de votre carrière a bien été pris en compte.
- Connaître le nombre de trimestres que vous avez validés et obtenir une estimation de l’âge de votre départ à la retraite
- Simuler le coût d’un rachat de trimestres
- Demander la liquidation de votre retraite
Le site Info Retraite met également à votre disposition un outil de simulation pour évaluer votre future pension. N’hésitez pas à l’utiliser !
Notez aussi qu’à partir de 45 ans, vous pouvez bénéficier gratuitement d'un Entretien Information Retraite (EIR) avec un conseiller de votre caisse de rattachement. Il vous permet de faire le bilan de votre carrière, d'obtenir des simulations de votre retraite et de poser vos questions à un expert.
Si vous estimez que certaines informations de votre relevé de carrière sont incorrectes, vous devrez toutefois attendre d’avoir atteint l’âge de 55 ans pour demander sa mise à jour.
Bon à savoir
Pensez à conserver tous vos justificatifs (bulletins de salaire, attestations de chômage, décomptes des indemnités journalières, attestations de chiffre d’affaires délivrées par l’Urssaf...). Ces documents peuvent vous être demandés lors de l'étude de vos droits.
Retraite supplémentaire : épargner pour augmenter sa pension ?
Qu’est-ce qu’une complémentaire retraite ?
La complémentaire retraite est un système vous permettant de mettre de l’argent de côté à titre privé tout au long de votre activité professionnelle. L’objectif pour vous est de profiter d’une pension vieillesse plus élevée lorsque vous décidez de prendre votre retraite.
La complémentaire prend souvent la forme d’un Plan d’Epargne Retraite (PER), dans lequel vous versez régulièrement une partie de vos revenus. Vous constituez un capital que vous pourrez débloquer une fois votre retraite prise.
Concrètement, le PER fonctionne en deux phases :
- La première où vous constituez votre épargne, en effectuant des versements réguliers tout au long de votre vie active
- La seconde où vous percevez une rente ou des mensualités, basées sur le montant que vous avez précédemment épargné
Vous l’avez compris, opter pour une retraite complémentaire privée vous assure un complément de revenu indéniable pour vos vieux jours !
Bien entendu, vous continuez aussi de cotiser au régime de retraite public et obligatoire, qui comprend la retraite de base et la pension de retraite complémentaire.
Pour trouver le PER le plus adapté à bos besoins, rendez-vous dans notre article meilleur PER !
Caravel : un Plan Épargne Retraite responsable
Souscrire un PER vous semble être une bonne option pour préparer votre retraite ? L'offre de notre partenaire Caravel pourrait vous intéresser. Cette marque française propose en effet un Plan Épargne Retraite individuel aux produits responsables et sans frais cachés. Le plus ? Une offre sans engagement et la possibilité de moduler ses versements mensuels.
Fonctionnement du PER Caravel
Le Plan Épargne Retraite Caravel est ouvert à toutes les catégories d’indépendants (commerçants, artisans, libéraux), ainsi qu’aux salariés.
Pour ouvrir un compte, Caravel vous demandera un premier versement de 500 €.
Les versements mensuels seront ensuite de 50 € minimum. Néanmoins, vous avez la possibilité de les suspendre ou de les modifier à tout moment et sans frais. Vous n’êtes donc pas obligé de cotiser tous les mois. Cette souplesse constitue un vrai point fort pour les indépendants dont les revenus sont bien souvent fluctuants d’un mois sur l’autre.
Enfin, comme avec n’importe quel PER, vous pouvez :
- Débloquer votre capital avant votre retraite en cas de perte de revenus (surendettement, cessation d’activité suite à un jugement de liquidation judiciaire, etc.), d’achat de résidence principale ou encore suite au décès de votre époux/-se.
- Déduire vos versements de votre revenu imposable (dans la limite des plafonds en vigueur).
Bon à savoir
Envie d’un aperçu de votre épargne retraite ? Caravel vous propose un simulateur en ligne pour évaluer le montant de votre future rente, en fonction de votre situation et du montant que vous souhaiteriez placer chaque mois. Enfin, vos frais sont offerts pendant les 3 premiers mois avec le code "PORTAILAUTO" !
Un plan d'investissement éthique
Caravel propose une approche en trois temps :
- La phase de croissance : elle maximise la croissance de votre capital pendant votre vie active c’est-à-dire de 18 à 50 ans.
- La phase d'équilibre : c’est un bon compromis entre performances et prise de risque entre 50 à 58 ans.
- La phase de sécurisation : elle sécurise le capital constitué à l'approche de la retraite, à partir de 58 ans.
Le saviez-vous ?
Caravel ne stocke pas votre argent. Celui-ci est conservé par APICIL, 3ème groupe de protection sociale en France. Cela signifie que même si Caravel était amené à fermer, 100 % de votre argent investi reste accessible.
Des tarifs transparents
Votre Compte Épargne Retraite Caravel | Tarifs |
Frais d’entrée | 0 € |
Frais de déblocage | 0 € |
Frais de versements | 0 € |
Frais de gestion annuels | 0,6 % |
Frais liés au plan d’investissement choisi | 0,2 % à 1,6 % |
Frais d’adhésion au Groupement d’Épargne Retraite Populaire (GERP) : association qui veille sur vos droits | 8 € / an |
Bon à savoir
Caravel annonce une performance indicative de 5 % pour ses produits d’épargne.